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Avec la montée des tarifs énergétiques ces dernières années, il est crucial de trouver des solutions durables et rentables pour le chauffage des bâtiments. Opter pour un réseau de chauffage urbain se révèle être une option astucieuse et économiquement viable.
En France, cependant, ce mode de chauffage est largement méconnu et rarement considéré lors du renouvellement des systèmes de chauffage collectif, même si un réseau urbain est disponible à proximité.
Un réseau de chauffage urbain est un système centralisé de distribution de chaleur desservant divers types d'utilisateurs, tels que des édifices publics, des complexes résidentiels ou des locaux commerciaux. Il couvre tous les sites ayant des besoins de chauffage à proximité du réseau de distribution.
La chaleur peut être produite de différentes manières, notamment par cogénération au gaz, biomasse, méthanisation produisant du biogaz, incinération des déchets ménagers ou géothermie, avec des énergies fossiles en complément.
Le réseau fonctionne à travers des canalisations isolées transportant un fluide caloporteur, tel que la vapeur ou l'eau chaude, depuis l'unité de production vers les utilisateurs finaux puis de retour pour être réchauffé à nouveau. Chaque bâtiment est équipé de sous-stations pour transférer la chaleur du réseau primaire au réseau interne du bâtiment.
Les réseaux de chaleur varient en température en fonction des besoins, allant de l'eau basse température pour les réseaux récents à la vapeur pour les anciens, avec une tendance à réduire la température pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les pertes.
En France, les réseaux de chaleur s'étendent sur 6199 km, réduisant de 5,6 millions de tonnes les émissions de CO2 en 2019. Plus de 40 000 bâtiments sont connectés, soulignant leur rôle crucial dans la transition énergétique.
Les réseaux de chaleur sont privilégiés pour leur utilisation d'énergies renouvelables par les collectivités. Le Coup de Pouce Chauffage encourage le remplacement des systèmes de chauffage au charbon, fioul ou gaz par des raccordements à des réseaux plus verts.
Les réseaux urbains élargissent également leur champ d'action pour répondre aux besoins de climatisation en été, utilisant des réseaux de froid basés sur le même principe que les réseaux de chaleur, mais avec des groupes frigorifiques pour répondre aux besoins en refroidissement des bâtiments tertiaires.
Confort et thermodynamique : La chaleur se transfère naturellement des zones chaudes vers les zones froides, qu'elles soient solides, liquides ou gazeuses. Plus l'écart de température entre deux zones est important, plus ce phénomène s'intensifie. Il devient donc crucial d'optimiser l'étanchéité de son logement en période de froid pour limiter les pertes de chaleur.
Chasse aux déperditions : Les principales sources de pertes de chaleur dans un logement se situent aux ouvertures (fenêtres, portes), pouvant transformer votre chez-vous en véritable "passoire thermique" et occasionner une hausse de votre facture de chauffage. Pour réduire ces pertes, il est essentiel de traquer les fuites de chaleur en :
Réduction de la température du logement : Une manière simple de réduire les coûts de chauffage est de baisser la température ambiante. Souvent, les habitations en hiver sont surchauffées, entraînant des dépenses énergétiques considérables. Diminuer le chauffage d'1°C peut réduire votre consommation d'énergie de 7%.
Afin de réaliser des économies tout en maintenant un confort thermique adéquat, il est recommandé d'ajuster le chauffage en fonction de l'utilisation des pièces, d'investir dans des thermostats par pièce et d'adopter des astuces pour améliorer l'efficacité de votre système de chauffage.
Entretien du système de chauffage : Un système de chauffage mal entretenu consommera davantage d'énergie pour fournir la même quantité de chaleur. Ainsi, maintenir vos appareils de chauffage en bon état est essentiel pour optimiser leur rendement et réduire les coûts énergétiques.
Surveillance de la consommation : La surveillance de votre consommation énergétique est un allié indispensable pour des économies durables. En comprenant votre consommation, vous pourrez ajuster vos habitudes pour réduire vos dépenses. De nombreuses applications fournies par les fournisseurs d'énergie permettent de suivre votre consommation.
Aérer son logement : Malgré le paradoxe apparent, l'aération régulière de votre logement est essentielle pour le bien-être et la réduction de la facture de chauffage. Renouveler l'air aide à maintenir un bon niveau d'oxygène, à limiter l'humidité et à éliminer les mauvaises odeurs.
Utilisation de la chaleur solaire : Profitez des rayons du soleil pour réchauffer naturellement votre intérieur. En ouvrant volets et rideaux aux heures ensoleillées, vous pouvez bénéficier d'une chaleur douce sans coût supplémentaire.
Isolation du corps du froid : Avant d'augmenter la température de votre chauffage, envisagez des solutions simples comme porter des chaussettes ou des chaussons adaptés, ou placer des tapis pour limiter le contact direct avec le sol froid, surtout si vous avez du carrelage chez vous.
Les combustibles fossiles sont des accélérateurs du réchauffement climatique et des ressources non renouvelables. Cependant, il n'est pas possible de cesser leur utilisation immédiatement. Une alternative efficace consiste à convertir nos centrales conventionnelles en centrales de cogénération, offrant un impact positif sur l'environnement. Ces centrales utilisent de manière optimale les combustibles, permettant des économies d'énergie allant jusqu'à 15 à 40 %. Découvrez les détails sur cette technologie.
Fonctionnement de la cogénération : Le modèle traditionnel de production d'énergie à partir de sources non renouvelables révèle des lacunes en termes d'efficacité. La cogénération, cependant, permet la production simultanée d'électricité et de chaleur à partir d'une seule source d'énergie, maximisant son utilisation entre 85 et 90 %. Les petites centrales optent souvent pour des moteurs à combustion interne, tandis que les grandes usines préfèrent des turbines à gaz ou à vapeur pour une efficacité accrue.
Avantages et inconvénients de la cogénération : L'efficacité de la cogénération contribue à réduire l'empreinte carbone et les émissions de gaz à effet de serre. Cette approche diminue également la pollution atmosphérique tout en offrant une plus grande autonomie énergétique. Toutefois, des coûts initiaux et de maintenance plus élevés ainsi que la dépendance continue aux combustibles fossiles constituent des inconvénients. Malgré ces défis, la cogénération reste une solution écologique et efficace à explorer.
Utilisation industrielle de la cogénération : Les industries bénéficient également de la cogénération pour optimiser l'utilisation des ressources et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette approche permet de produire de l'électricité et de la chaleur de manière efficace, en utilisant les déchets comme source d'énergie complémentaire. En passant des combustibles fossiles aux turbines à gaz, les industries peuvent améliorer leur efficacité énergétique.
Micro-cogénération pour le chauffage collectif : La micro-cogénération, initialement utilisée dans l'industrie, s'étend désormais à des applications résidentielles et commerciales. Ce système est particulièrement efficace pour les bâtiments à forte demande énergétique, produisant de l'électricité et de la chaleur localement. L'utilisation du gaz naturel comme combustible et l'optimisation de l'énergie thermique font de la micro-cogénération une solution rentable et éco-responsable pour les grands bâtiments et complexes.
En France, l'engagement croissant en faveur de l'environnement se traduit par l'objectif de réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre. Cette initiative impacte tous les secteurs, y compris le domaine de la construction, avec un intérêt grandissant pour les maisons passives.
Le concept de maison passive, originaire d'Allemagne dans les années 1990 (passivhaus), désigne une approche de construction écologique visant l'autonomie énergétique. Ces habitations minimisent leur consommation d'énergie au mètre carré en exploitant des sources renouvelables et en réduisant les pertes de chaleur.
Les maisons passives se caractérisent par leur faible consommation énergétique, généralement comblée par leur propre production énergétique, comme l'utilisation de panneaux solaires. Plusieurs critères tels que l'orientation solaire, l'environnement local et le mode de vie des occupants sont pris en considération pour concevoir des bâtiments efficaces et économes. À ce jour, la construction de maisons passives n'est pas encore réglementée en France.
Pour être reconnue comme telle, une maison passive doit respecter six caractéristiques clés : isolation et ponts thermiques, étanchéité à l'air, ventilation et chauffage, utilisation de l'énergie solaire, ainsi que des appareils électroménagers économes. Ces paramètres offrent aux constructeurs et architectes la possibilité de concevoir des logements éco-énergétiques et autonomes.
Les leviers d'économie d'énergie des maisons passives incluent la suppression des ponts thermiques, une bonne étanchéité à l'air pour une isolation durable, un système de ventilation à double flux, l'exploitation de l'énergie solaire, et des appareils électroménagers économes.
Malgré un coût initial plus élevé d'environ 15% par rapport aux logements traditionnels, les maisons passives se révèlent rentables à long terme grâce aux économies d'énergie conséquentes. Des dispositifs financiers tels que le Crédit d'Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) ou le prêt à taux zéro sont disponibles pour soutenir l'accès à ce type d'habitat.
En somme, les maisons passives incarnent un choix environnemental responsable permettant des économies d'énergie notables, une meilleure qualité de vie et une maîtrise des dépenses énergétiques pour les ménages.
Réduire les coûts de chauffage grâce à une rénovation énergétique efficace n'est plus un rêve irréalisable.
Le crédit d'impôt pour les travaux de rénovation énergétique offre la possibilité de réaliser des économies d'énergie substantielles, avec une prise en charge par l’État d'une partie des coûts. Ce bénéfice fiscal est essentiel pour des travaux de qualité optimale.
Voici une synthèse rapide des différents travaux envisageables pour maximiser les économies en profitant de cette subvention gouvernementale.
Isolation de la maison : L'isolation est l'un des investissements les plus rentables pour économiser de l'énergie. En préservant la chaleur à l'intérieur de la maison, elle permet de réduire la consommation énergétique de manière significative. Ces travaux offrent des économies conséquentes, un investissement moyen et une durée de vie prolongée des installations. De plus, les systèmes d'isolation modernes requièrent peu voire aucun frais d'entretien, offrant ainsi une réduction annuelle appréciable sur la facture d'énergie.
Isolation des murs : Les murs représentent plus de 25 % des déperditions de chaleur. Deux options, avec des coûts et performances différents, sont envisageables : l'isolation intérieure, plus abordable mais réduisant l'espace habitable, et l'isolation extérieure, plus coûteuse mais plus efficace.
Isolation du toit : Les combles sont responsables de plus de 30 % des pertes de chaleur. Bien isoler le toit est donc crucial. En fonction de l'habitabilité des combles, l'isolant peut être installé sous la charpente ou entre les combles et l'espace habitable, offrant un retour sur investissement rapide.
Isolation des fenêtres : Les fenêtres mal isolées entraînent des pertes de chaleur importantes. Le remplacement par du double ou triple vitrage permet des économies substantielles et une amélioration du confort thermique, bien que l'investissement initial puisse être élevé.
En combinant ces travaux d'isolation, les économies énergétiques se manifestent dès la première année sur les factures de consommation. Il est primordial de faire appel à des professionnels compétents pour des résultats adaptés à vos besoins.
Envisager l'installation d'une pompe à chaleur peut également être une option intéressante pour un confort thermique optimal. La pompe à chaleur géothermique, particulièrement efficace et rentable, offre une chaleur à faible consommation.
Ces solutions visant à réduire la facture énergétique sont non seulement pertinentes pour les particuliers, mais également essentielles en période de difficultés économiques.
Une maison BBC, autrement appelée bâtiment basse consommation (BBC), désigne une construction dont la consommation énergétique n'excède pas 50 kWh/m2.an pour une nouvelle construction et 80 kWh/m2.an pour une rénovation. Ces valeurs varient en fonction du lieu géographique et de l'altitude. Coefficients applicables :
La conception d'un bâtiment BBC : La réussite du projet repose en grande partie sur une étude approfondie. L'architecte en charge doit posséder des compétences spécifiques pour concevoir une maison bioclimatique. Les éléments cruciaux incluent le choix du terrain, des matériaux isolants et de construction, l'orientation du bâtiment, l'agencement des pièces et des ouvertures vitrées.
Facteurs clés pour la satisfaction des normes BBC :
Avantages d'une maison BBC :
Financement d'un bâtiment BBC :
Les préoccupations concernant nos habitudes de consommation énergétique ne datent pas d'aujourd'hui. Avec les enjeux climatiques actuels, la surconsommation d'électricité et les émissions de carbone, les mesures réglementaires se renforcent. C'est ainsi que les réglementations thermiques se succèdent au fil des époques pour répondre à ces défis.
Pourquoi une réglementation thermique ? La réglementation thermique (RT) est une norme visant à encadrer la gestion de l'énergie dans toutes les nouvelles constructions en France. Dès sa mise en place, les futurs propriétaires doivent respecter les exigences de la RT. Du premier texte en vigueur, la RT 1974, adoptée en réponse au premier choc pétrolier, aux versions plus rigoureuses comme les RT 1982, 1988 et 2000, l'objectif principal est de réduire la consommation énergétique des bâtiments. La RT 2005 a introduit des installations bioclimatiques et la RT 2012 a instauré le label BBC (Bâtiment Basse Consommation), visant à réduire la consommation d'énergie de manière significative. Avec l'avènement de la RE 2020, l'accent est désormais mis sur les bâtiments à énergie positive (BEPOS) qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment.
Règlementation actuelle de la RT 2012 : La RT 2012 vise à limiter la consommation annuelle en énergie de tout nouveau bâtiment à 50kWhEP. Elle impose des critères stricts en matière de chauffage, éclairage, eau chaude, climatisation et systèmes auxiliaires. En plus de promouvoir l'efficacité énergétique, la RT 2012 met l'accent sur la conception bioclimatique, le coefficient Cepmax et le confort thermique en été pour créer des maisons à basse consommation.
La réglementation RE 2020 : La RE 2020, successeur de la RT 2012 depuis janvier 2022, vise à généraliser les bâtiments à énergie positive (BEPOS). Cette nouvelle norme s'applique à toutes les constructions neuves, y compris celles dont la demande de permis de construire remonte à janvier 2013. Elle introduit le concept de BEPOS, qui va au-delà des exigences du label BBC en encourageant les bâtiments à produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment.
Normes énergétiques de la RE 2020 : La RE 2020 définit certaines normes à respecter lors de la construction de nouveaux bâtiments, notamment une dépense en chauffage inférieure à 12 kWhep/m², une consommation globale inférieure à 100 kWh/m² et une production d'énergie propre couvrant les besoins de chauffage, eau chaude, éclairage, climatisation et auxiliaires. Ces exigences encouragent l'utilisation de technologies comme les panneaux photovoltaïques pour atteindre un bilan énergétique positif et favorisent l'intégration de sources d'énergie renouvelables pour garantir une autosuffisance énergétique.
Exposer directement un capteur aux rayons solaires pour chauffer de l'eau chaude sanitaire ou un fluide caloporteur est une méthode courante, même si le solaire thermique ne peut généralement pas couvrir tous les besoins énergétiques. En moyenne, un système solaire thermique peut couvrir entre 50 % et 70 % des besoins en eau chaude seule, et entre 30 % et 50 % des besoins d'un système combiné eau chaude sanitaire et chauffage.
Pour compléter ces systèmes, un appoint extérieur est souvent nécessaire, que ce soit à travers des résistances électriques, une chaudière existante ou une pompe à chaleur. Ces sources supplémentaires permettent de répondre à l'intégralité des besoins en énergie.
Les capteurs solaires peuvent être de deux types : des tubes noirs sous verre concentrant la chaleur ou des collecteurs à tubes sous vide captant les rayons du soleil. Ces capteurs alimentent ensuite un échangeur qui transfère la chaleur à l'eau chaude sanitaire ou au système de chauffage.
L'installation de chauffe-eau solaires individuels peut se faire de trois manières différentes : avec des éléments séparés, en système monobloc ou en thermosiphon avec des éléments séparés.
En fonction des régions, la surface des capteurs variera entre 3 m² et 5 m² pour un ballon d'eau chaude de 300 litres, avec des prix allant de 4 000 € à 8 000 €, incluant la pose.
Pour les systèmes combinés, une pompe à chaleur peut couvrir 50 % des besoins de chauffage dans les régions ensoleillées, mais une surface de capteurs plus importante sera nécessaire pour répondre à la demande énergétique.
Des crédits d'impôt et d'autres incitations financières pour les énergies renouvelables peuvent être disponibles selon les régions. Il est conseillé de se renseigner auprès de l'ADEME pour en savoir plus.
Les maisons bioclimatiques et à énergie zéro sont des concepts en vogue actuellement, adaptés au marché du neuf. Leur mise en oeuvre, bien que parfois complexe, nécessite l'intervention d'architectes spécialisés et d'entreprises maîtrisant des matériaux innovants.
Cependant, le défi énergétique majeur réside dans la rénovation de milliers de maisons construites entre les années 1950 et 1980, souvent peu ou mal isolées. Pour atteindre l'objectif du Grenelle de l'environnement, visant une réduction globale de 38 % de la consommation d'énergie d'ici 2020, il est impératif de remédier significativement aux défauts des maisons les plus énergivores.
Déperdition énergétique des maisons :
Il est essentiel de débuter par un diagnostic énergétique, voire mieux, par une thermographie de l'habitation. En fonction des résultats, établir un plan d'action pour réduire les pertes énergétiques et les coûts exorbitants de chauffage.
Isolation et chauffage :
Une bonne isolation permet de réduire les pertes à travers les différentes parois et donc de diminuer considérablement la facture de chauffage. La résistance thermique d'un matériau isolant (R) dépend de son épaisseur ; plus celle-ci est importante, plus son coefficient de conductivité (λ lambda) est faible.
Certains coefficients de conductivité (λ lambda) à considérer :
L'isolation par l'extérieur est souvent préconisée pour transformer efficacement votre maison en un cocon énergétique, en rénovant simultanément la façade extérieure.
La ventilation, naturelle ou mécanique, est également cruciale pour préserver la qualité de l'air intérieur et lutter contre l'humidité.
En ce qui concerne le système de chauffage, le remplacement des anciens systèmes par des modèles plus performants comme les pompes à chaleur haute température peut s'avérer être une solution judicieuse en termes de performances, réduction des coûts d'exploitation et facilité d'installation. Professionnalisme et respect des normes, notamment la norme NF Habitat, sont essentiels pour mener à bien ces travaux.
Aides financières pour les travaux :
Les degrés-jours-unifiés sont utilisés pour évaluer la consommation de chauffage d'une année à l'autre, permettant ainsi d'évaluer la sévérité d'un hiver dans une région donnée.
Selon le Costic, les degrés-jours-unifiés se définissent comme l'écart entre la température quotidienne et un seuil prédéfini pour un endroit donné. Ces degrés sont calculés à partir de relevés de températures extérieures fournis par Météo France, avec une base généralement fixée à 18°C (DJU-base 18). Ces relevés proviennent de 83 stations en France, avec des données toutes les 3 heures.
Les DJU sont cumulés sur une période de chauffage de 232 jours (du 1er octobre au 20 mai). Chaque jour, le nombre de DJU est calculé en soustrayant la moyenne des températures minimales et maximales du jour à la température de référence de 18°C. Ce calcul détaillé permet d'évaluer précisément les besoins de chauffage d'un bâtiment dans une zone climatique particulière.
L'analyse des DJU indique une tendance moins rigoureuse des hivers au cours des 30 dernières années dans plusieurs régions de France, comme le Rhône, la façade atlantique et méditerranéenne, la Loire, et le Puy de Dôme. En revanche, certaines régions comme l'est et le Massif Central connaissent des hivers plus rigoureux d'octobre à mai.
La formule de calcul des DJU est DJU = 18 - (Tmin + Tmax) / 2. Par exemple, pour Toulouse sur 3 jours :
Les DJU annuels moyens varient en France de 1400 pour la Corse à 3600 dans les Alpes et jusqu'à 3800 dans le Jura. Un hiver typique en France comporte entre 2200 et 2800 DJU, avec des chiffres plus élevés en montagne indiquant des hivers plus froids.
Il convient d'être prudent en utilisant les DJU pour les bâtiments très isolés, car cela peut altérer les calculs. Il n'existe pas, actuellement, un équivalent des DJU pour la climatisation, étant donné que la température extérieure en été a peu d'impact sur les besoins de refroidissement.
L'étiquetage énergétique est un système de classification utilisé dans l'Union Européenne pour indiquer l'efficacité énergétique des appareils électriques, tels que les appareils ménagers (comme les congélateurs, lave-linge, fours), les climatiseurs et les pompes à chaleur (de puissance inférieure ou égale à 12 kW).
Chaque étiquette prend en compte des spécificités telles que :
Auparavant, l'EER et le COP étaient utilisés pour évaluer les performances des climatiseurs et pompes à chaleur. La réglementation actuelle introduit des coefficients plus réalistes, le SEER et le SCOP.
Le SEER (Seasonal Energy Efficiency Ratio) mesure l'énergie frigorifique produite sur la saison par rapport à l'énergie consommée sur la même période. Le SCOP, similaire au SEER mais prenant en compte trois climats différents, utilise des villes comme Athènes (climat chaud), Strasbourg (climat tempéré) et Helsinki (climat froid) comme références.
La classe énergétique est un élément clé, associant une lettre à une couleur pour indiquer l'efficacité. Par exemple, A++ est en vert et D en rouge. La classe A+++ signifie une consommation 30 à 60% inférieure à un appareil noté A.
La réforme de 2019 a revu le système de notation pour rendre les classes plus compréhensibles et encourager des pratiques environnementales. Les classes A+, A++ et A+++ ont disparu, rendant l'obtention d'un A plus difficile. L'objectif est de pousser les constructeurs vers une production plus responsable.
L'étiquette kit résume l'efficacité globale des systèmes de chauffage modernes, composés de divers éléments tels que modules de stockage, régulation et capteurs, avec une emphase sur l'utilisation d'énergies renouvelables pour obtenir de meilleures notes.
Bien que l'étiquetage énergétique soit utile, il faut rester vigilant, car les mesures sont effectuées dans des conditions spécifiques et les fabricants évaluent souvent eux-mêmes leurs produits, sans vérification externe systématique.
Les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon ont joué un rôle crucial dans la production d'électricité et le chauffage jusqu'à présent. Cependant, leur épuisement progressif impose la nécessité d'économiser ces ressources en développant simultanément les énergies renouvelables telles que l'éolien, le solaire, la géothermie, tout en incluant l'énergie nucléaire, et en explorant de nouvelles voies.
Il est essentiel de noter qu'il n'existe pas de solution unique ou miracle pour cette transition énergétique. Il est crucial de comprendre les différents aspects des énergies traditionnelles pour le chauffage, notamment :
Le fioul domestique : issu du pétrole, il offre un bon rendement malgré les fluctuations du marché. Toutefois, son utilisation nécessite une cuve et un investissement initial, limitant son attrait. Le gaz naturel : moins vulnérable géopolitiquement que le pétrole, il représente un compromis intéressant en termes d'investissement, de coûts et de confort, notamment pour la cuisson, le chauffage et l'eau chaude. Le propane : faisant partie des GPL, il offre une énergie propre pour le chauffage, la cuisson et l'eau chaude, mais nécessite une cuve avec des coûts associés. Le bois : une source d'énergie propre, souvent utilisée en complément d'autres sources, avec des variations de prix en fonction de multiples critères. L'électricité : en France, principalement d'origine nucléaire, offrant une stabilité des prix. Elle permet un chauffage confortable avec des options de contrôle de la température pour optimiser les dépenses. Le charbon : une source d'énergie bon marché mais polluante, principalement utilisée pour l'électricité et l'industrie, plus répandue dans d'autres pays que la France.
En parallèle, les énergies alternatives comme le solaire offrent des solutions durables, mais impliquent des investissements importants à long terme. Les énergies éolienne, hydraulique et géothermique gagnent également en popularité en tant que sources d'énergie alternatives.
Siège social
Orgel Climatisation Chauffage SASU
520 avenue Janvier Passero
06210 Mandelieu-la-Napoule
06 84 05 99 81
contact@orgel-climatisation-chauffage.fr
Immatriculation
Siret n°924 894 769 00018
au capital de 1000,00€
TVA n°FR95924894769
Attestation de capacité n° 5068468
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